
Fondements
Protéger celles et ceux qui nous nourrissent
Bien qu'ils produisent une grande partie de notre nourriture, dans beaucoup de pays, les petit-e-s paysan-ne-s ne reçoivent très peu d'aide et souffrent tant de la pauvreté que de la faim. Une convention des Nations Unies est censée consacrer leurs droits.
Une déclaration des Nations Unies en guise de première étape
Dans le but de mieux défendre les droits des familles paysannes, le Conseil des droits de l’homme, qui se réunit à Genève, envisage de rédiger une déclaration qui protègerait non seulement leur sécurité mais aussi leur accès à la terre, à l’eau, aux semences et à toute autre ressource. Dans ce processus, l’organisation paysanne internationale Via Campesina, dont la mission principale est de faire entendre autant que possible la voix des paysan-ne-s du monde entier dans ce type de discussion, joue un rôle prépondérant. Il s’agit aussi de sensibiliser les gouvernements aux réalités que vivent les paysans et à leurs préoccupations pour que les décideurs créent un cadre règlementaire propice à l’amélioration des conditions de vie et de travail en milieu rural.
Faits et chiffres
L'agriculture : un secteur négligé
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L'agriculture constitue la pierre angulaire de notre existence
Environ 2,5 milliards de personnes, soit un tiers de la population mondiale, vivent essentiellement de l'agriculture. En Afrique sub-saharienne, cette proportion atteint même 62%. - 3
Une ruralité souvent synonyme de dénuement
70% de ceux qui souffrent d'une pauvreté extrême vivent dans des zones rurales. - 4
Moins de débouchés pour les paysan-ne-s
Jadis exportateur net de produits agricoles, le continent africain est passé au statut d'importateur net de denrées alimentaires. Depuis les années 80, le cours des matières premières agricoles a dévissé, provoquant une augmentation des importations non-compensées par les exportations. - 5
Le parent pauvre de l'aide au développement
De 1980 à 2006, l'aide au développement est passée d'USD 7 à 27 milliards, mais dans le même temps, la proportion de ces fonds allouée au secteur agricole a diminué de 20 à 4% et a même chuté en termes absolus.

Ce que fait Pain pour le prochain
Une mobilisation commune en faveur d'une déclaration pour les paysan-ne-s
- Pain pour le prochain travaille directement avec Via Campesina et demande à ce que la Suisse soutienne le processus de déclaration de l’ONU.
- Avec ses partenaires, Pain pour le prochain s’engage à informer les familles paysannes du monde entier de l’état d’avancement du processus de rédaction de la déclaration des Nations Unies et à se faire leur porte-voix devant le Conseil des droits de l’homme. A cette fin, des experts des droits humains forment les paysan-ne-s aux droits humains et les accompagnent.

Ce que nous avons réalisé
Grâce à un lobbying intense, le gouvernement suisse est de la partie
En Suisse, Pain pour le prochain et d’autres ONG suisses sont parvenues à faire bouger la ligne gouvernementale grâce à leurs activités de plaidoyer et à leur pression tant auprès du public que dans les média.
Film de FIAN sur la déclaration de l’ONU:
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